mardi 30 septembre 2008

Craque de trottoir et souvenirs de Vanier

Jacques Desmarais (le poète et blogueur de Train de Nuit ), Daniel Guimond (auteur de nombreux livres de poésie et également blogueur ) et moi avons eu un échange sur le trottoir de la rue Saint-Denis, lors de la pause du slam session de dimanche dernier, en évoquant des souvenirs du regretté poète Denis Vanier que nous avons tous les trois connu. Vanier n’était pas une personne facile, malgré son génie poétique. Être avec lui était toute une aventure en soi, il oscillait entre le trait poétique, l’insulte et le compliment. Il était réellement particulier, on l’aura dix de mille manières.
La première fois que je l’ai vu, c’était en 1990, au début de l’aventure Gaz Moutarde ( nous étions rendus au quatrième numéro.) Il lançait un livre au Cheval blanc, endroit où lui et sa blonde étaient pourtant barrés. Les Stars du rodéo. Je me suis assis à côté de lui à sa table, le cœur battant. C’était mon idole à l’époque. Je voulais l’inviter à une nuit de la poésie que j’organisais avec Pierre Bastien (le cinéaste). J’avais déjà des invités de marque (Paul Chamberland, Nicole Brossard, Lucien Francoeur, Claude Beausoleil, Jean-Paul Daoust, Pauline Harvey…), mais je voulais Vanier et Josée Yvon.
Il m’a regardé dans les yeux, d’un air de vedette de cinéma – c’était un très bel homme soit dit en passant ! – et il m’a dit, en souriant :
- Tu veux-tu te battre, toé ?
Je m’attendais un peu à cette réaction. Disons qu’il avait toute une réputation, le poète. Je lui ai répondu en le complimentant sur son œuvre. Il a ri. Il m’a présenté Josée Yvon. Puis nous avons parlé toute la soirée. Ils ont accepté mon invitation.
Vanier fut l’un des collaborateurs les plus réguliers de la revue – inutile de dire qu’il nous inspirait tous.
Je pourrais vous en parler pendant des heures. Je ne sais trop pourquoi je le fais aujourd’hui alors que je croule sous la correction, que j’ai un cours et deux performances à préparer… En écrivant cette dernière phrase, il m’est venu la réflexion que si je parle de Vanier après avoir évoqué la longue histoire de la poésie -cf. billet précédent-, c’est peut-être inconsciemment justement pour illustrer le caractère « longue durée » de la poésie. Et peut-être transmettre une parcelle de la fébrilité qui m’anime depuis longtemps et qui m’amène à vouloir rassembler les gens autour de la poésie.
En passant, cette Nuit de la poésie que nous avions intitulée Décadencre fut un succès. Une quarantaine de poètes, une salle comble (c’était le premier show du lion d’or depuis une vingtaine d’années sinon plus, nous avions dû louer des tables et des chaises, de l’éclairage, une console, bref tout ce qu’il fallait pour faire un show, il n’y avait rien au Lion d’or !) Je crois que les rushs de la soirée existent encore, Bastien avait tout filmé avec son équipe.

Je voulais vous parler du dernier slam session. Ce fut une soirée agréable. Avec encore de belles découvertes. Dont la poète sur la photo, dont je ne connais pas le nom. Elle était calme, douce, comme au centre d'un maelstrom.

Je suis en pleine réflexion quant à l’avenir de ce micro ouvert. Je commence à manquer de temps. Il est fort possible qu’il n’y en ait pas avant très longtemps. Il est également possible que je revienne avec un autre concept, je suis en pleine réflexion.
Je vous reviens là-dessus. Promis.

lundi 29 septembre 2008

Réflexion sur la poésie et son frère cadet.


Maison d'Arthur Rimbaud à Tadjoura

Le texte qui suit a été composé suite à la lecture de commentaires laissés sur mon blog (qui fusent dans tous les sens) (En passant, le Petit Robert accepte l'othographe "blog"...)

Plusieurs personnes se posent des questions sur le slam, comme plusieurs s'en posaient, par exemple, à l'époque du formalisme.
La poésie ne se laisse enfermer dans aucun système. Elle est rebelle, en continuelle rupture et, en même temps, bonjour le paradoxe, elle est éternelle. Elle est notre propre insuffisance, notre difficile insuffisante. La poésie bouscule, appelle les questions, snobe les réponses.
Plusieurs personnes s'interrogent et c'est parfaitement sain. Pendant que la poésie se simplifie dans le slam, son opposition s'organise. Pourquoi ? Parce que c'est le propre de la poésie de tout remettre en question, toujours et tout le temps. La poésie est une pierre lancée qui file entre les molécules de l'absolu. Vous l'attendez à un endroit, elle vous surprend ailleurs.
Pratiquement toutes les générations du vingtième siècle ont défini la poésie à leur manière, pourquoi en serait-il autrement ?
La poésie travaille un matériau en perpétuelle transformation (la langue), pas surprenant qu'elle en ait pris le plis.
Je suis 100% d'accord avec ceux qui questionnent les consensus.
Si le slam a à peine 20 ans, je vous rappelle que la poésie aurait environ 8000 ans. En fait, elle est plus vieille que l'écriture elle-même.
Il y a des gens qui lisent et écoutent de la poésie depuis 10, 20, 30 ou même 40 ans qui se posent des questions sur la véritable nature du slam. Leur répondre que c'est un moyen de communication, où l’on exprime ses émotions, ne leur apparaît pas du tout une réponse intéressante. Il y a longtemps que les poètes ont suggéré des réponses nettement plus élaborées et subtiles. En quoi un lecteur d'Arthur Rimbaud serait-il charmé par un Grand corps malade ? En quoi un lecteur de Louis Aragon serait-il intéressé par une suite de rimes pauvres qui mélange sans égard rimes féminine et masculine, dans la parfaite méconnaissance des règles qui existent depuis si longtemps ? En quoi un lecteur de Paul-Marie Lapointe serait-il intéressé par une poésie circonstancielle ?
Il est normal que nous nous posions des questions, c'est cela le moteur de la poésie. Depuis un maudit bout de temps !
Voilà pourquoi j’aime bien que les opinions circulent et que les débats se fassent. Je ne serai jamais tanné d’entendre les gens remettre la poésie en cause, car c’est ainsi qu’elle a toujours évolué. Et j’ose espérer que son petit frère, le slam, subisse le même sort. Dans la radicalité de l’être.

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Prochain billet : des souvenirs de Denis Vanier, sur le trottoir, et du slam, sur la scène.

vendredi 26 septembre 2008

La finale individuelle en photos

Voici, tel que promis, des photos de la finale individuelle prises par Anne Fortin.

Cholette ? Ben oui, je fus sacrifié.
Mehdi Hamdad
Sophie Jeukens
Isabelle St-Pierre
Guy Perreault
Queen-Ka
Marjolaine Beauchamp
David Goudreault
Mathieu Lippé
Mathieu de plus près!
Les slameurs et les coachs
Le slam de clôture.

jeudi 25 septembre 2008

C'est à votre tour de venir slamer !


C'est toujours une super soirée, venez voir ! Venez slamer !
Vous dites un poème, je vous paye une bière. C'est un rendez-vous ! Pour le slam session du Quai des brumes avec Cholette qui pète au frette !

mercredi 24 septembre 2008

souvenirs en photos du match par équipe

Voici des photos de la finale des villes prises par Anne Fortin (sauf celle du juge de ligne qui est de moi.)


Julien le juge de ligne de la soirée et l'un des juges sympathisant quelques instants avant le début de la soirée.

Ivy, l'animateur électrique.

Les coachs de Sherbrooke et Gatineau

Annie Beaulac, slameuse de Québec, a été la poète sacrifiée de ce slam par équipe.

Guy Perreault

Jean-Michel Fontaine

D-Track

David Goudreau

Jean-François Vachon

Mehdi Hamdad


Mehdi en action !


Sophie Jeukens

Marjolaine Beauchamp

Marjolaine


Slamons en groupe !

L'équipe gagnante: Sherbrooke !

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Revenez demain, pour la suite du reportage photographique !

Sherbrooke et Lippé

La deuxième année de la Ligue québécoise de slam s’est achevée hier par une soirée grandiose au Lion d’Or.
On a eu droit à un beau match entre Sherbrooke et Gatineau, gagnantes de la demi-finale des villes. Le pointage a été serré tout au long, c’est Sherbrooke, coachée par Frank Poule, qui l’a emporté.
Malgré une ou deux notes étranges (vraiment trop basses), malgré l’utilisation du corps comme accessoire par les deux équipes à une reprise, ce fut vraiment un bon show.
L’équipe de Sherbrooke offre un beau mélange de styles, du slam politisé (Jean-Michel Fontaine) au slam humoristique (Jean-François Vachon), en passant par des slams plus urbains d’un réalisme trash (David Goudreau et Sophie Jeukens).
Gatineau, coachée par le sympathique Pierre Cadieux, a une équipe vraiment variée, à l’image de l’ouest de la province. D-Track, un slameur à la manière rap, Guy Perreault , poète très connu de la région qui a publié plusieurs livres, Mehdi Hamdad, l’incarnation du slam et de l’extase poétique en personne, et Marjolaine Beauchamp à la poésie réaliste et un tantinet hardcore.
Mon coup de cœur du Grand slam 2008 va à cette dernière slameuse qui a réussi à m’émouvoir profondément. Je l’ai trouvée extraordinaire. Elle est touchante, brillante, drôle, subtile et un brin désillusionnée. J’ai cru à sa poésie qui m’a semblé fort juste. Je lui donnerais la première étoile de ce match. Ma deuxième étoile irait à David Goudreau (pour son aisance sur scène, sa voix, sa poésie et son sens inné du slam).

Après une petite pause, on a eu droit à un slam de poésie au grand complet mettant en vedette les huit slameurs qui s’étaient le plus illustrés lors des demi-finales de dimanche.
Si Montréal avait été éliminée dimanche à la grande surprise de leur coach ! (moi...), on peut dire que les trois représentants de la métropole se sont défoncés en deuxième soirée. Cela leur a porté fruit. Isabelle St-Pierre a été émouvante. Queen-Ka a terminé deuxième avec deux slams très convaincants dont un sur les restes du mur de Berlin.
Mathieu Lippé a remporté les honneurs individuels grâce à deux slams fort talentueux. Pour ceux qui ne l’auraient jamais entendu, Mathieu est un jongleur de mots, un acrobate de la langue et un illuminé de 20 000 watts, beau comme une star... (Sourires.)
Marjolaine Beauchamp a terminé troisième, après l’avoir entendue plusieurs fois en ce début de semaine, pour moi ce ne fut donc pas une surprise.

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En somme ce fut une belle fin d’année.

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Revenez demain, j’ai un tas de photos de la soirée, prises par Anne et moi.

lundi 22 septembre 2008

Les résultats


Document préparé par Ivy, il est donc officiel !

Belle soirée !


Toute une soirée de slam, hier, au Lion d'Or. Salle comble, ambiance survoltée, réaction au quart de tour des spectateurs souvent partisans, spectacle chaud, beaucoup de joie, de la peine même, des surprises, beaucoup de surprises, des juges aux notes parfois opposées, un tantinet provocantes...
Et des découvertes.

Gatineau a battu Montréal, les champions en titre. Je les savais bons, j’avais déjà vu Medhi – j’en avais même parlé sur ce blog – ce n’est donc pas une totale surprise, mais avouons-le, on croyait que Montréal avec Queen-Ka et Mathieu Lippé en tête allait être imbattable (et avec leur coach !) Et non. Avouons-le, la jeune équipe de Gatineau a été brillante.
Elle affrontera Sherbrooke qui a défait Québec, avec un bon écart dans les points.

Les équipes de Gatineau et Sherbrooke se ressemblent beaucoup. Il y a par exemple plusieurs liens à faire entre Marjolaine Beauchamp et Sophie (je n’ai pas retenu son nom de famille mais je vais corriger cette lacune illico presto), deux jeunes et brillantes slameuses, joueuse-clé de leur équipe.

Demain, je serai dans la salle comme simple spectateur. Je vais me régaler.

jeudi 18 septembre 2008

Ben lance et slame !


Le slameur Ben, qui habite les Laurentides, et qu'on a vu à plusieurs occasions sur la scène du Patro Vys, vient de publier un livre-cd aux éditions de l'Harmatan à Paris. - Bravo !
Voici le communiqué de presse:
Des slams pour le plaisir de l’âme et des sens
« Quels pouvoirs possèdes-tu pour transformer en diamants répandus
la moindre de tes paroles prononcées ou tues… »
« Les saisons t’aiment de l’amour du jardin pour ses branches... » BEN
Le slam (spoken words) est, selon la définition du slameur BEN, une forme d’art oral, un lieu sacré où l’âme, presque mise à nu, se livre à une foule qui, intensément, communie avec ce qui se dit et celui qui le dit. C’est un espace de liberté et de révolte, de tendresse et d’espoir. C’est un bain d’images et de cohorte. Sa parole, fondamentalement rythmée, rimée, explose en mille morceaux, réveille chez l’auditeur une gamme de plaisir et d’émotions.
Les éditions l’Harmattan (Paris) viennent de publier un livre-CD, SLAMS DE L’ÂME, de Bernard Anton (nom d’artiste : BEN), auteur bien connu au Québec. Cette œuvre comprend vingt-six slams dont une vingtaine enregistrée et accompagnée de musiques originales composées par Charles Johnson, Michel Limoges et John Winiarz, des musiciens bien de chez nous. Ces paroles et ces musiques, riches et nourrissantes, en appellent à une plus grande joie de vivre.
Les thèmes traités sont variés. Il y a des slams verts, engagés, d’amour, de réflexion. Leur parole, profonde et musclée, chante les plaisirs, les peines et la beauté de la vie, souhaite éveiller les consciences et les valeurs humaines. Carmen Brisebois, artiste invitée, accompagnera de ses vocalises enveloppantes plusieurs textes de l’auteur. Buck Mart (Martin Bussières) signera la musique élecrto-acoustique haletante du slam Poussière de Terre qui sera interprété en primeur.
Le grand public est invité à savourer l’écoute de ces slams lors de la tournée-spectacle de BEN : le dimanche 19 octobre à 15h. chez Biggy’s (1950, boul. Labelle, coin Route 117 et la rue Bélanger, à Saint-Jérôme) et le mercredi 22 octobre à 20h00 chez OPatroVys (356 ave. du Mont-Royal Est au coin de la rue Saint-Denis, à Montréal). Entrée : $ 10. Bienvenue à tous et à toutes.

Grande finale de slam

Ne manquez pas les demi-finales et la grande finale au Lion d'or (1676 Ontario Est, à 20h00 - les portes ouvrent à 19h00- ).
Quatre villes s'affrontent. Québec, Sherbrooke, Gatineau et Montréal.
Qui sera le coach de Montréal ?
Et oui, je serai le coach de Montréal pour la deuxième année d'affilée.
Ce seront deux belles soirées de poésie, à n'en pas douter.
Jean-sébastien Larouche, gagnant du Grand slam 2007

samedi 13 septembre 2008

Slam session... à Gatineau

Session Slam de SlamOutaouais Dimanche 14 septembre 2008 à 19h Entrée libre Café-bistro Le Troquet 41, rue Laval (Vieux-Hull)

L’équipe SlamOutaouais offrira des Sessions Slam suivies d'une Scène Ouverte afin de recruter pour sa prochaine saison . Dimanche le 14 septembre de 19h à 21h, une première Session Slam de SlamOutaouais aura lieu au Troquet dans le cadre du Festival de l'Outaouais Émergent vous pourrez y entendre successivement les poètes Pierre Cadieu, D-track, Marjolaine Beauchamp et Mehdi Hamdad. À l’automne, d'autres soirées seront organisées et annoncées sur le site de l’AAAO et dans les médias. Pour en savoir plus, visitez notre page Web à http://www.aaao.ca/SlamOutaouais.htm
La saison régulière de SlamOutaouais est produite par l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais et se tient du printemps à l’automne à la Maison des Auteurs de Gatineau.

Les gagnants de la 1er saison de SlamOutaouais

Vendredi le 29 août à 19h30 à la Maison des Auteurs, a eu lieu la grande finale régionale de SLAM de la saison régulière de SlamOutaouais, l’équipe francophone officielle de la région affiliée à la LIgue Québécoise de Slam (LIQS). La joute a été trépidante, il y a même eu deux participants à égalité qui ont dû faire une troisième prestation pour déterminer le rang. Voici la liste des 8 participants à la finale régionale dont les 4 premiers se retrouveront en finale provinciale de la Ligue québécoise de SLAM, pour représenter l'Outaouais, au Lion d'Or à Montréal entre le 21 et le 23 septembre prochain.

1 Marjolaine Beauchamp
2 Guy Perreault
3 Mehdi Hamdad
4 D-track 104,4

Lancement d'un livre de Jean-Paul Daoust

Élégie nocturne
Recueil de poésie accompagné d'un CD
de Jean-Paul Daoust
Musiques originales de Manu Trudel
La collection « Hôtel Central » est dirigée
par Christine Germain

LANCEMENT DU RECUEIL DE POÉSIE
Cabaret du Saint-Sulpice (4e étage)
1680, rue St-Denis, Montréal
Jeudi 18 septembre 2008
« 5 à 7 » avec performance des deux artistes
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En librairie le 17 septembre 2008
64 pages 21,95$
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Relations de presse :
Marie Sylvestre / msylv@sympatico.ca

Festival international de poésie

LE 24E FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA POÉSIE,
DES NOUVEAUTÉS QUI SÉDUIRONT ENCORE DAVANTAGE LES PARTICIPANTS
(Trois-Rivières, le 3 septembre 2008) C’est ce matin, en présence de nombreux invités, que le président du Festival International de la Poésie, monsieur Gaston Bellemare, et la directrice générale, madame Maryse Baribeau, dévoilaient la programmation de la 24e édition du Festival. Du 3 au 12 octobre 2008, la poésie habillera sa capitale Trois-Rivières et le quotidien de tous ses citoyens et des nombreux touristes qui viendront se joindre à la fête. Pour rendre hommage au grand poète disparu il y a 20 ans, c’est un vers de Félix Leclerc qui portera les couleurs de l’événement « Le paysage finit toujours sur ton visage ». Le Festival, c’est dix jours de poésie, 400 activités, 100 poètes, 30 pays représentés provenant des cinq continents.
« Cette année, le public est invité à 85 repas-poésie, 27 apéros et scotch-poésie, 34 ateliers d’écriture, 51 magnifiques expositions présentées par les galeries d’art et les bibliothèques, 2 Grandes Soirées de Poésie Quebecor, 4 soirées « Érotisme et poésie », 1000 poèmes qui flottent sur la corde à poèmes, de nombreuses lectures-poésie, spectacles-poésie, Jazz Vin Poésie, musique du monde et poésie d’ailleurs et plus encore. De nouveaux partenaires se sont joints au Festival bonifiant encore l’offre d’activités.
Pour cette 24e édition, le public pourra entendre des poètes de l’Australie, la Belgique, le Bénin, le Cameroun, la Chine, l’Espagne, la France, Haïti, l’Irlande, la Martinique, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Calédonie, le Pérou, la Roumanie, la Russie, le Sénégal, la Slovénie, la Suisse, l’Uruguay, la Colombie-Britannique, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, l’Ontario et bien sûr, de nombreux poètes québécois.
Quelques nouveautés seront au rendez-vous en 2008. Le dimanche 12 octobre se transforme en un dimanche en musique et poésie. « Musique du monde et poésie d’ailleurs » fera découvrir le doux mélange des notes et des mots du monde lors d’un pique-nique poésie et d’un apéro-poésie dans le foyer de la Maison de la culture de Trois-Rivières. Pour sa part, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, en collaboration avec le Festival, présentera « Cinq continents en poésie et en musique » sous la direction de Jacques Lacombe. Les voix des poètes et des compositeurs de tous les continents se métisseront lors de ce concert unique présenté en clôture du Festival.
De nombreuses expositions attireront également les regards du public. Entre autres, Entrez chez Lasnier, une rétrospective de l’œuvre de l’artiste Raymond Lasnier soulignera le 40e anniversaire du décès de l’artiste au Centre d’exposition Raymond-Lasnier, à la Galerie d’Art du Parc et au musée Pierre-Boucher.
D’autres activités attendent les amateurs de poésie, le Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac rendra hommage à quelques poètes disparus en cours d’année, des journalistes et animateurs des médias livreront de la poésie lors de la soirée Médias et Poésie, Télé-Québec participera à l’événement en consacrant au Festival une édition complète de son émission Ça manque à ma culture, le Regroupement des éditeurs canadiens-français lancera deux livres de deux auteurs ontariens qui ont remporté le prix Trillium et le Prix de poésie Trillium en Ontario francophone.
C’est en 1985, un an après la création de la Fondation Les Forges, que le Festival International de la Poésie voit le jour à Trois-Rivières. C’est d’ailleurs lors de cette première édition que Félix Leclerc, grand chansonnier et poète québécois, alors invité d’honneur, déclara Trois-Rivières Capitale de la Poésie. Depuis, une multitude de prix, tant nationaux qu'internationaux, sont venus saluer la grande qualité de l’événement. Rappelons que le Festival a remporté le Merit Award in
special events and promotion, qui récompense les plus belles initiatives d’animation urbaine en Amérique du Nord en 2005, pour, entre autres, sa promenade de la poésie. Deux villes se partageaient le prix ex aequo, Trois-Rivières et Los Angeles.
Pour les poètes de ce monde, dire leurs poèmes à Trois-Rivières constitue une récompense, une reconnaissance de leur travail. Trois-Rivières les fait rêver, leur donne enfin un public qui les écoute et les aime, tel que le démontrent les nombreux témoignages reçus.
Le Festival International de la Poésie est présenté par Quebecor en collaboration avec le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, Patrimoine canadien, le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, le ministère du Tourisme et le ministère des Relations Internationales du Québec ainsi que la Ville de Trois-Rivières. « Cette grande fête de la poésie ne pourrait être possible sans l’extraordinaire collaboration et le soutien de nos partenaires financiers et de nos collaborateurs » a conclu M. Bellemare. »
N’OUBLIEZ PAS DE CONSULTER NOTRE SITE WEB POUR CONNAÎTRE
LA LISTE DES POÈTES QUI PARTICIPERONT À CETTE 24E ÉDITION
AINSI QUE LA PROGRAMMATION COMPLÈTE DU FESTIVAL
WWW.FIPTR.COM

mardi 9 septembre 2008

Mathieu Lippé l'emporte

Avec sa fougue habituelle, et deux textes enfilant jeu de mots après jeu de mots, Lippé a gagné hier la finale montréalaise. Queen Ka a terminé deuxième. Isabelle Saint-Pierre et Sébastien Boulanger Gagnon se sont partagés la troisième position.
Les quatre se retrouvent donc en finale québécoise.
À ne pas manquer.

vendredi 5 septembre 2008

Souvenir de deux slameurs sympathiques

Voici un vidéo produit par Youness et EdWydeE, deux slameurs de Bruxelles qui étaient venus ici au printemps.

jeudi 4 septembre 2008

Super slam session au Quai des brumes

Ce dimanche nous avons eu un micro ouvert de slam particulièrement enlevant. On sentait que les gens s'étaient ennuyés de la scène libre que j'offre une fois par mois.
Je garde en mémoire l'excellente performance de Rebell Trankill qui nous en a mis plein la vue avec un nouveau slam très audacieux (que tout le monde a aimé). Je vous souhaite d'avoir la chance d'entendre ce slam un de ces jours. C'est peut-être le meilleur slam que j'ai entendu cette année.
Il y a eu aussi l'excellente présente du jeune June, dont le deuxième slam parlait d'un de ses amis qui s'est malheureusement enlevé la vie (vous devinez, si vous connaissez un peu mes slams et mes poèmes, que c'est un sujet qui me plaît beaucoup).

Une très belle soirée, qui me donne vraiment le goût de continuer les slams sessions au Quai des brumes, malgré les dix-huit millions de choses qui m'occupent.

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Ne manquez pas les finales de la LIQS - veuillez consulter le calendrier à la gauche de cette page.