vendredi 11 juin 2010

Journal du temps qui passe 5

rêves avec conséquences irruption minérale dans un monde végétal mou flasque obèse les temps sont à la démesure même les dégâts prennent des proportions gigantesques historiques à graver avec des lettres de pétrole dans le grand cahier scolaire de l’histoire humaine j’ai une prémonition l’humanité s’essaimera dans la Voie lactée les extraterrestres ce sont les humains de demain ça vous décoiffe hein ? quel soulagement de penser que l’espèce humaine n’en est qu’à ses débuts ce génome cancérigène nommé Homos sapiens n’en n’a pas fini de découdre le tissu de la vie sur terre microbe envahissant destructeur cynique et rongé par la mauvaise foi l’humanité un cancer dégradation altération bien sûr il y a également les gènes d’un côté lumineux le visible side of the reality la bonté les bonnes idées la chaîne des mains solidaires les cœurs vaillants les sœurs Thérésa Karl Marx tous les utopistes les grands frères les bénévoles les médecins les professeurs les bonnes odeurs les belles fleurs la luxuriante nature – véritable peau de chagrin – les animaux l’effervescence la spiritualité les échanges de couple les histoires d’amour les découvertes l’espace la poésie les mathématiques les jeux l’enfance les lèvres la bouche les idées les outils les maisons / les territoires et les guerres les convoitises les différences les attentats massacres nuées de morts montagne de squelettes abat-jour en peau humaine Adolphe Hitler Cortez les tueurs en série la mafia les Hells l’enfer feu horreurs bouillon image de l’humanité en ses replis décevants

7 commentaires:

Anonyme a dit...

J'ai vu une faute Mario ! Devine...

Audrey

Joanne Lafrance a dit...

intense dense et captivant textes plein d'images magiques et envoutantes. un peu déroutant au départ mais un coup qu'on a commencé, on peut plus s'arrêter. je veux pas lire entre les lignes. j'ai peur de ce que je pourrais y comprendre ou m'imaginer re ta santé. tes textes m'ont porté transporté légère je me suis laissé bercer par tes mots. continue. je vais te suivre avec plaisir. ah oui, quand tu as parlé de cette poète rencontrée dont tu aurais pu tomber amoureux... c'était très beau. tous les mots sans espaces entre eux, ça faisait mettons ben collé :) j'ai beaucoup aimé tous les textes. et je comprends que ce roman te travaille toujours...
je t'embrasse et pense à toi
joannex

Mario Cholette a dit...

Merci pour tes beaux commentaires.

Il y a une suite qui devrait venir... Tu peux lire entre lignes... tu sembles avoir tout compris... La suite ira justement entre les lignes.

Je sors lentement de ma coquille.
J'écris beaucoup de ce temps-là. Et je commence à vouloir revoir le monde...

Le reste est dans les textes.

Je t'embrasse, et moi aussi tu m'as manquée...

A+
M
A
R
I
O

Gabrielle a dit...

J'aime beaucoup celui-ci. J'aime son effet accordéon, la transition habile entre l'espoir et le découragement. Ce texte a un effet de cercle vicieux, pareil à celui du bonheur. Un jour l'amour nous rend aveugle, le lendemain on a les yeux cirés de pétrole à force de voir la bactérie humaine exponentialiser sa bêtise.
Justement, l'absence de ponctuation dans ces textes donnent l'impression d'un homme avalé dans un monde où tout va trop vite, où on n'a pas le temps de prendre son souffle. Pourtant, ils se lisent comme ça, les textes: faciles à suivre, tout en permettant des pauses pour réfléchir. Une ou plusieurs relectures ne sont pas de trop.


Le problème en fait (à part l'humanité), c'est que tout le monde (ou presque) se mobilise, mais pas pour les mêmes causes. De sorte qu'on se retrouve à être des millions d'essaims de solidaires, alors que ça prendrait la mobilisation du monde entier pour nous sauver.


Je ne sais pas si tu lis les articles de Steve Proulx dans le Voir, mais il a publié celui-ci, il y a quelques semaines, et je le trouve fort à propos:
http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2010/06/09/l-air-b-234-te-du-p-233-lican.aspx

Il y avait aussi celui-là que je trouvais intéressant:
http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2010/06/16/l-esprit-sain.aspx
(Mais bon, tous ses articles sont intéressants de toute façon.)


J'ai très hâte de lire ton roman, soit dit en passant. Ton style d'écriture est vraiment particulier et je suis sûre que ce sera une bombe. Tiens-moi au courant s'il-te-plait, et prends bien soin de toi (à ne pas lire seulement comme un cliché).

Gabrielle

Gabrielle a dit...

J'aime beaucoup celui-ci. J'aime son effet accordéon, la transition habile entre l'espoir et le découragement. Ce texte a un effet de cercle vicieux, pareil à celui du bonheur. Un jour l'amour nous rend aveugle, le lendemain on a les yeux cirés de pétrole à force de voir la bactérie humaine exponentialiser sa bêtise.
Justement, l'absence de ponctuation de ces textes donnent l'impression d'un homme avalé dans un monde où tout va trop vite, où on n'a pas le temps de prendre son souffle. Pourtant, ils se lisent comme ça, les textes: faciles à suivre, tout en permettant des pauses pour réfléchir. Une ou plusieurs relectures ne sont pas de trop.


Le problème en fait (à part l'humanité), c'est que tout le monde (ou presque) se mobilise, mais pas pour les mêmes causes. De sorte qu'on se retrouve à être des millions d'essaims de solidaires, alors que ça prendrait la mobilisation du monde entier pour nous sauver.


Je ne sais pas si tu lis les articles de Steve Proulx dans le Voir, mais il a publié celui-ci, il y a quelques semaines, et je le trouve fort à propos:
http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2010/06/09/l-air-b-234-te-du-p-233-lican.aspx

Il y avait aussi celui-là que je trouvais intéressant:
http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2010/06/16/l-esprit-sain.aspx
(Mais bon, tous ses articles sont intéressants, de toute façon.)


J'ai très hâte de lire ton roman, soit dit en passant. Ton style d'écriture est vraiment particulier et je suis sûre que ce sera une bombe. Tiens-moi au courant s'il-te-plait, et prends bien soin de toi (à ne pas lire seulement comme un cliché).

Gabrielle

Mario Cholette a dit...

Merci Gabrielle pour ce beau et stimulant commentaire.
Je pense que nous sommes encore dans une période d'éveil. Chacun tire à sa manière (entre autre sur la toile), mais nos tirs ne sont pas croisés, pas encore.
Merci pour ta confiance dans mon roman. Certains jours je partage ton opinion, d'autres c'est plus difficile, mais je dois dire qu'en ce moment je me sens bien lorsque j'écris, c'est bon signe.
Reste en contact, comme ça tu ne manqueras pas la sortie de mon roman (mais ça va être long encore, je ne l'ai toujours pas terminé...)

J'imagine que tu es la Gabrielle que je crois. Je suis très content que tu m'aies fait signe de vie.

À bientôt, ose-je dire. :)

Mario

Anonyme a dit...

besoin de verifier:)