jeudi 31 mai 2007

Des voix lointaines

J'aime écouter ces voix qui nous parviennent, semble-t-il, d'un autre monde.
Imaginez la tête d'Apollinaire, le 24 décembre 1913, à 11 heures, quand il s'est entendu pour la première fois. Nous, aujourd'hui, on le sait que notre voix n'est pas celle que l'on entend.



Cendras a toujours été un de mes préférés, à cause entre autre de son rythme. Ce poème qui date de 1924 a été enregistré danms des conditions que je ne connais pas, mais là aussi, pas difficile d'imaginer la fierté d'entendre sa voix reproduite par une machine.



Quant à Henri Lemaître, poète lettriste, il m'a fasciné comme un vice lorsque j'étais dans la vingtaine. Un vice ! Oui, oui, à cause de "l'interdiction" de jouer avec les sons qui sévissait (si l'on peut dire) dans la poésie québécoise du début des années quatre-vingts.



Je ne vous cacherai pas que mon plus grand rêve (lié à ce sujet s'entend !!) serait d'entendre la voix d'Arthur Rimbaud...
Autant espérer entendre la voix d'Homère...

En tout cas, on a les fantasmes qu'on a, n'est-ce pas ?

mardi 29 mai 2007

Vidéo

J'ai fait un vidéo avec un de mes slams, je vous invite à le voir sur mon site myspace.

dimanche 27 mai 2007

Souvenirs du 14 mai

Gracieuseté de Biberian Orselli.
Ambiance initiale

Félix Dedet

José Acquelin

Francis Pellerin

Ivy

Jean-Sébastien Larouche

Monk.e

Abdé Kéta

Paul Cargnello

Claude IO

Isabelle St-Pierre

Passez le mot

Hier, je me suis présenté à l'Archi sur la rue Hutchison, pour assister à Passez le mot, une soirée de poésie, performance, slam, etc.

La soirée était animée par Carl Bessette, qui nous a livré un slam d'entrée sur fond musical et qui est revenu plus tard nous faire un autre slam très bien rendu (je ne me souviens plus lequel au juste - maudite boisson !)
J'oubliais, avant d'ouvrir le micro, on nous a présenté de façon théorico-slamique l'oeuvre du poète Hölderlin. J'ai particulièrement aimé la part de Carl Bessette qui a légèrement slamé un texte théorique sur Hölderline, et plus particulièrement sur le mythe d'Empédocle qui, d'après la légende, se jeta dans les fournaises de l'Etna en abandonnant sur le bord une de ses chaussures, preuve de sa mort. Ce saut dans le volcan serait une allégorie d'une vie consacrée aux feux de la poésie.

Jocelyn Thouin est venu nous dire quelques poèmes, dans son style qui me semble un mélange de provocation dadaiste, de saveur Beat et d'hyperréalisme. Notamment son superbe poème sur le quartier St-Henri, qui serait un beau moment aux soirées de slam. Il nous le fera ça me semble clair, mais si ce n'est pas en juin, ce sera au début de l'an prochain.

Caroline Louisseize, une poète de la génération de Thouin, a fait un magnifique texte, qui fut pour elle un retour à la scène depuis plusieurs mois. Ce fut un plaisir de l'entendre.

En tout, il y a eu plusieurs personnes à prendre le micro d'assaut. Je ne les connaissais pas tous et, comme dans un micro ouvert il n'y a pas de présentation, j'aurais bien de la peine à essayer de m'en rappeller. Et je n'ai pas tout vu car je suis parti avant la fin, ne me sentant pas bien.

Quant à moi, je ne voulais pas participer, je ne me sentais pas en super forme (petit mal de gencive), et puis je suis en train de préparer les shows que je donne au mois de juin, ce qui fait que j'ai un tas de trucs commencés mais pas finis. Je ne voulais pas refaire l'un des deux slams que je fais depuis février.

On m'a tout de même appelé au premier tour du micro ouvert. Devant la réaction des gens dans la salle, je n'ai pas pu refuser.

J'ai commencé en disant que je m'excusais d'en refaire un qu'une bonne partie de l'assistance semblait connaître, puis quand je me suis finalement lancé, ce sont les mots d'un slam que je n'ai jamais fait en public qui sont sortis de ma bouche comme des écoliers à la fin d'une journée d'école. Voyant cela (le direct, comme ils disent, c'est une drogue, puissante et surprenante qui fait défiler des milliers d'idées à la seconde dans une caboche ébranlée), voyant donc cela j'ai décidé d'improviser un medley des slams que je fais (ou que je vais faire). J'y ai même mis un poème rap que je faisais avant l'arrivée du slam à Montréal. Bref, je crois en avoir surpris plus d'un(e), à commencer par moi-même.
Entre vous et moi, je me sentais super bien car j'aime ça quand je me laisse aller comme ça. Et la réaction a été super bonne. Ce qui ne m'encorage pas vraiment à me retenir de me laisser aller !

Une petite critique ? Il serait bon de commencer à l'heure annoncée. La soirée a commencé pratiquement deux heures en retard et au moment où je m'en allais (trois heures après le début annoncé) il y avait encore du monde qui arrivait et qui était surpris que c'était déjà commencé !

jeudi 24 mai 2007

Slam @ Montréal en juin

Voici les évènements slam du mois de juin qui sont à ma connaissance prévus.

9 juin - Show slam Slamalgame - Parc compagnons ST-Laurent

11 juin
- Dernière soirée de slam poésie de la LIQS avant les finales - O Patro Vys

16 juin - Slam Session - Festival de la chanson de Tadoussac

Restez en ligne pour de plus amples informations !

dimanche 20 mai 2007

Humeur d'Amérique

C’est lorsque je n’ai pas le temps de faire quelque chose, (comme en ce moment –je devrais être en train de corriger les copies de mes étudiants-) compressé par l’étau des responsabilités, que je la fais cette chose que je ne dois pas faire. Continuer l’écriture de mon roman, écrire un poème, répondre à un courriel, prendre une douche, flâner.
Cela vient du fait que je travaille comme une tête sans poule, dans tous les sens à la fois, mais cela m’a longtemps paru comme l’exigence de l’urgence. J’ai longtemps pensé que le besoin d’écrire se faisait sentir lorsque je manquais d’air, d’où la nécessaire urgence.
J’ai longtemps cru cela, mais je n’y crois plus, du moins plus de la même manière... j’allais écrire, plus sur la même tonalité (tragique, pathétique ?).
Certes j’ai ce besoin d’écrire qui me vient - restons humble- de mon assez longue fréquentation de l’écriture, assez longue pour qu’elle devienne une maudite habitude. L’analogie de l’urgence, exprimée en termes de respiration (le souffle des poètes !) est nettement plus véridique si on l’exprime sous l’angle d’une habitude tellement ancrée qu’on la considère vitale, je fais allusion à cet autre oxygène: la fumée de cigarette !
Je pourrais me taire et je suis sûr que je n’en souffrirais presque pas. C’est cette cruelle vérité qui est à la base, je pense, de cette fiction de l’urgence, idéologie dont je n’étais pas le seul à partager.
En fait, cette fiction est une rationalisation pour donner une justification à cette dépense de temps et d’énergie que représente l’acte d’écrire au quotidien.
Pourquoi ne pas voir au-delà du tricot habile des idées que si j’ai écrit et que je continue à écrire, malgré le solipsisme pathétique de la poésie qui la déguise en vieille folle grise, ce n’est pas pour éloigner la mort, mais tout simplement pour donner un sens à ma vie.
Non, c’est encore trop tricoté...
Si j’écris c’est pour avoir l’impression de contrôler ma vie, aujourd’hui, dans cet univers sous pression qu’est le monde moderne.
J’écris pour échapper à l’angoisse de me croire manipulé par des intérêts qui me dépassent. J’écris pour échapper à ma paranoïa !
Et vous, pourquoi écrivez-vous ? Pour étirer votre malheur, pour anticiper votre bonheur ? Parce que vous êtes seul ? Parce que vous voulez dialoguer avec votre âme des choses qui lui font peur, la provoquent et l’excitent ?

samedi 19 mai 2007

Photos du 14 mai

Voici quelques photos sorties de mon appareil personnel. Je dois avouer que je ne m'en suis pas trop servi ce soir-là, trop concentré que j'étais...

J'en ai reçu d'autres que je publierai bientôt. En voici donc quelques-unes en attendant.


Le gagnant de la soirée, Jean-Sébastien Larouche dans une sorte de hallo lumineux.


Isabelle St-Pierre, un peu avant le début de la soirée.


Le talentueux Mathieu Lippé qui fait son entrée triomphale au O Patro Vys.


Sans le travail des bénévoles, le slam ne serait pas ce qu'il est. Ici, dans l'ombre, devant la console des éclairages, Marie-Paule Grimaldi.

mardi 15 mai 2007

Une lame de slam qui frappe

Hier, belle soirée de slam, au O Patro vys. C’est le poète Jean-Sébastien Larouche qui a remporté les honneurs de la soirée, suivie par Félix Dedet, brillant comme d’habitude et Isabelle St-Pierre, qui a été percutante.
Telle une lame de fond, l’ambiance a tout d’abord été marquée par un début tranquille et par une finale en puissance, qui a frappé fort, faut me croire sur parole. Il y a d’abord eu le sacrifice de Mathieu Lippé sur l’autel des cinq juges (cinq femmes) de la soirée, lui qui avait brillamment gagné la soirée du mois d’avril.
Faut noter la présence de la slameuse belge Claude Io, qui est venue porter à nos oreilles les sons d’un autre continent. Un voyage pour les oreilles, si j’ose dire.
C'est surtout la deuxième partie qui a retenu mon attention.
La finale a été spectaculaire, intelligente, corrosive. Le rapeur québécois Monk.e a été l’un des moments forts de cette deuxième partie, dont le rythme, d’une qualité exemplaire, ingénieux, m’a vraiment impressionné.
Jean-Sébastien Larouche a présenté un deuxième slam tout aussi réussi que son premier. Les deux fois il a touché les spectateurs qui l’ont chaleureusement applaudi. Plusieurs le découvraient, pourtant son premier livre, Pawn shop de l’enfer, date déjà de 1997. Pour ma part, j’étais content de constater qu’il s’est, somme toute, remarquablement adapté aux types de performance qu’exige le slam. Chacun s’en fait une idée et la propose. La sienne a été accueillie avec bonheur.
Félix Dedet a magnifiquement clos la soirée, se méritant trois notes parfaites.
Certes, je ne me rappelle pas de tous les poèmes que j’ai entendus, (qui le peut ? le slam est une vague, une lame qui claque ) mais je me rappelle qu’ils m’ont emporté, frappé et buzzé.

vendredi 11 mai 2007

L'afficheur attend

Je pose des affiches au cégep du Vieux Montréal pour annoncer les slams de la LIQS, et je tiens ce blogue, mais ça ne me donne pas de pouvoirs particuliers pour deviner les surprises que Ivy nous prépare. J'ai hâte de revoir Isabelle St-Pierre et Francis Pellerin, d'entendre Monk.e sans musique. Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu Jean-Sébastien Larouche. Je me rappelle avoir partagé la scène avec lui, Carole David et Denis Vanier, dans les premiers temps des Cinq à souhaits de José Acquelin, qui fait d'ailleurs un retour au Patro Vys lundi prochain. On reverra également Félix Dedet qui a été brillant lors du dernier slam session. Participeront également l'Âme Quidam et Jean-Philippe Temblay.
Y aura-t-il un neuvième slameur ?
En tout cas, je sais que ça commence à vingt heures trente, et qu'il vaut mieux arriver tôt. Je rappelle l'adresse: O Patro Vys, 356 Mont-Royal Est. C'est lundi, le quatorze, du mois courant.

mercredi 9 mai 2007

Impressions d'Amérique -2e partie

Je voulais aborder à nouveau l'hétérogènéité du slam d'un point de vue théorique, mais compte tenu des commentaires sur Impressions d'Amérique (cf. plus bas), j'ai décidé de laisser parler quelqu'un à ma place. Je me suis servi de Google, j'ai écrit: "démocratisation de la poésie par le slam" et j'ai trouvé plusieurs articles, dont celui-ci . Je donne les références précises à la fin du commentaire. Merci à l'auteur.

Notez que l'article date d' il y a deux ans !

"Le Slam !!!! vous connaissez ? et oui c'est un nouvel art.
Le slam, vise à démocratiser, sous toutes ses formes, la poésie. Il se pratique par des rencontres, et nous vient d'Amérique, plus précisément de Chicago, où il a vu le jour dans les années 1980. Cet art nouveau se pratique dans tous les endroits, cafés, salles de réunion, librairies, bars, colléges, dans les médiathèques, salles communales, salles de
spectacle, MJC, etc...dans certaines maisons d'arrêt, ou des ateliers de slam ont été créés. Le slam, possédent déjà ses fans, à travers le monde entier, les personnes qui sont adeptes de cet art, portent le noms de slameurs !!!! Dans ce nouvel art qu'est le slam, toutes les formes de poésies sont libres, tous les styles y sont permis, les fervents du slam déclament leur poésie, qui sera jugée par le public. Le slam laisse la parole, la liberté, à chacun de pouvoir s'exprimer, quelque soit le sujet et le style. Condition de participation à ces séances, réciter ses propres poémes. (poémes d'amour, poémes relatant des faits sociaux, ou de la vie courante, poémes de confession intimes, poémes de ses propres convictions, religieuses, politiques, poémes sur ses origines, etc.) Il commence d'ailleurs à avoir des concours, des tournois de slam en France, ou de nombreux poétes se rassemblent, un "Grand Slam National" a été créé, c'est en fait le championnat français de Slam, ou des équipes concourent pour le titre national. Espérons que cet art se développera de plus en plus, car il apporte une nouveauté certaine et démocratique à la poésie.
Date de création : 17/12/05 14:48
Dernière mise à jour le : 26/02/07 15:26
Auteur : Olive2
http://www.aquadesign.be/news/article-467.php

lundi 7 mai 2007

Slam: 14 mai 2007

5e soirée de la Ligue québécoise de Slam (LIQS)
au O PATRO VYS (356 Mont-Royal Est)
14 mai, 20h30
(Les portes s’ouvrent à 19h30 )
Entrée : 5 $
On verra sur la scène du O Patro Vys des poètes comme José Acquelin, Jean-Philippe Tremblay, et Jean-Sébastien Larouche. Des slameurs comme L’âme Quidam et Félix Dedet, un rappeur comme Monk.e - sans oublier le retour des conteurs Isabelle Saint-Pierre et Francis Pellerin.
Le bal s’ouvrira avec le sacrifice de Mathieu Lippé, émérite gagnant du slam d’avril.
Rappelons que les participants auront 3 minutes (chrono en main) sans aucun accessoire pour convaincre un jury formé de 5 personnes choisies au hasard parmi le public que leur interprétation est la plus convaincante.
Notre DJ Paolo Tofu soutiendra Ivy pendant son animation et donnera le ton à la soirée. Nous aurons aussi l’immense privilège d’accueillir Paul Cargnello, auteur-compositeur-interprète solidement ancré dans le reggae-rock-punk, qui nous donnera de quoi vibrer davantage avant la seconde ronde.

dimanche 6 mai 2007

Impressions d'Amérique

Le slam est d'abord un mouvement populaire, démocratique. C'est un mouvement qui va du bas vers le haut. On n'a qu'à compter le nombre de scènes ouvertes partout dans le monde, le nombre de soirées de slam comme tel aux États-Unis, en Allemagne, au Québec, pour prendre conscience de l'ampleur du phénomène et en apercevoir le rhizome qui traverse toutes les couches de la société. Entre l'influence urbaine du rap et la poésie post-moderne, entre la complainte rimée et la poésie exploréenne, sonore, entre le règlement de compte et l'apologie du sexe opposé, le slam concentre dans son creuset toutes les énergies, les forces et les tensions du monde moderne.
De plus, combiné à l'immense pouvoir d'Internet, grâce aux blogs et Myspace par exemple, je crois que le slam n'a pas fini d'étendre ses tentacules.
Tant qu'à moi, j'ai des idées de slam à la tonne. Je me sens comme un enfant devant un nouveau type de bonbon. Curieux, excité, "groundé".
Ceux qui me connaissent depuis longtemps ne sont pas surpris de cet engouement, ils sourient certainement à voir que je retrouve cet entrain qui a toujours été mien, mais qui n'a pas toujours trouvé place pour s'extérioriser.
Je vous dis que j'ai des tonnes d'idées. Je prépare trois autres slams pour La 12e édition de Nuit Blanche sur Tableau Noir
que je pourrai reprendre lors du Festival de la chanson de Tadoussac
J'ai d'autres idées, mais il est un peu tôt pour en parler...

Oui, le slam est un mouvement qui est peut-être avant tout sociologique.
C'est ouvrir une fenêtre pour aérer une maison qui a été trop longtemps close... (et oui, je parle de la poésie...)

L’écrivain et philosophe français, Georges Bataille, dans son étude de l’hétérologie (science qu’il a inventée), disait à propos du rire qu’il est une vague, une secousse qui ébranle la pyramide du pouvoir du bas vers le haut, du peuple vers les dirigeants.

Je vois le slam de la même manière. Ce besoin de s’exprimer qui est à la base du slam est une secousse qui monte, assurément.

On a encore rien vu...

Prochain slam

jeudi 3 mai 2007

Session populaire en masse !

Phénomène surprenant et inquiétant. Mardi, devant le Patro Vys, on se donnait des coups de bâtons et de sacoches, on se battait violement pour conserver sa place, tels des animaux en manque de poésie. Rien de moins.
Non, non. Je délire. Je me laisse emporter. C’est un effet secondaire du slam.
Les invités de Ivy, Mathieu Lippé en tête, ont offert aux spectateurs une solide performance. La scène a ensuite été sabordée par bon nombre de slameurs qui voulaient participer au micro ouvert de la deuxième partie.
J’avoue avoir ressenti une surprise, puis une certaine joie à voir autant de gens vouloir profiter de l’occasion qui leur était donné de dire un poème en public. Inutile de dire que cela est un reflet patent de l’engouement actuel pour le slam.
Grosso modo, parmi les bons moments de la soirée, il me semble pertinent de souligner l’excellente performance de trois slameuses : Frédérique Marleau, Queen-K et Isabelle Saint-Pierre : elles ont été trash, ironiques et poétiques à souhait.
Au micro ouvert, Félix 2d a été excellent avec son poème qui gravite autour du leitmotiv des "mots endimanchés". Un poème de la plus grande poésie, ciselé, précis et émouvant. Très émouvant. Dommage qu'il nous quitte au mois de juin. C'était un plaisir d'entendre sa merveilleuse voix à l'accent Français ! Espérons qu'il s'ennuiera du Québec et qu'il reviendra.
Tout cela augure bien pour la prochaine soirée officielle de la Ligue Québécoise de Slam.