mardi 6 décembre 2011

Les origines de la Parole

Douce et étrange lumière au fond de ton iris
Intense lueur dans le chatoiement de ta voix ma belle
Absence. Tu es une chatte (silencieuse) dans le coffre de ma tête.
Les vibrations de ton souffle ébranlent la charpente osseuse
Intérieure. Je me présente à toi, débarrassé.
Et pourtant, je te soupçonne dans le moindre cliquetis d’insectes
La moindre moustache de souris, le moindre point à la fin de la moindre phrase.
Je te sais tapis dans les tulipes de mes érections, dans le soufre de mes dents
Dans la substance noire et les fleuves de lumière.

jeudi 17 novembre 2011

Et oui la poésie

Je devrais prendre le peu de temps libre que j'ai pour poursuivre mon roman, ou pour écrire des poèmes (ça fait quelques orbites stellaires que j'ai pas publié de livres de poèmes), mais non, au lieu de ça je dessine sans arrêt (et ma blonde aime ça !). Mais, comme c'est un blog de poésie, ben, j'ai un petit poème à vous présenter :
Et oui !

Maintenir bien au fond
Plus au fond encore
Les pulsions ping-pong
Les passions noires et mates
Se mettre à genoux sur
Le couvercle qui danse
S’agripper à la tôle
Quand il pleut à l’envers
Ne pas se préoccuper
De la soif de la
Faim de la
Mort
Ne pas mettre le feu
Patienter comme un joueur
Devant l’absolu

dimanche 11 septembre 2011

Lady Lafontaine


Nous étions à quelques jours de Pâques. L'excitation était palpable. Nous avions six ans, c'était le cours d'Arts plastiques, mon cours préféré. Nous avions un lapin à colorier. J'ai demandé si je pouvais le colorier en bleu. Mme Lafontaine m'a répondu : "as-tu déjà vu un lapin bleu ?" Moi qui n'avais jamais vu de lapin de ma vie j'ai répondu que non. Je l'ai donc colorié en brun. J'aimais glisser mon crayon sur le papier, ça m'excitait et mes traits traduisaient cette excitation. Fier de moi, j'ai montré mon dessin à Mme la professeur. Elle m'a crié : C'est affreux ! Tu as dépassé partout ! ... J'ai pleuré... Elle m'a frappé..
Savez-vous quoi ? Je dépasse encore quand je dessine ! Voici une esquisse d'une Lady Gaga:

lundi 5 septembre 2011

Amy Winehouse



Certains s'offrent une voiture de luxe, d'autres un voyage, moi je me suis payé une boîte de 50 crayons feutres pour mes cinquante ans.

dimanche 4 septembre 2011

Dame chromatique


Faudrait qu'elle embarque dans l'autre tableau ( L'Île abstraite )



mercredi 31 août 2011

mardi 23 août 2011

Paysage borduas


Il n'a y a pas d'effet spatule sur Paint, j'ai donc dû improviser !

lundi 22 août 2011

Une Île (abstraite)


Cette fois-ci, je me suis inspiré de Piet Mondrian, le célèbre joueur de hockey russe... (blague)

vendredi 19 août 2011

Paysage abstrait # 11


Je pensais à Rothko en peignant ce tableau.

jeudi 18 août 2011

Paysage et carré rouge


Les poèmes naissent du vert, du bleu et du rouge.

Hommage à Nicolas de Staël

J'ai toujours aimé le peintre Nicolas de Staël, à mi-chemin entre l'abstrait et le figuratif. Je ne l'aime pas uniquement pour son style, mais également pour ses ambiances. Je vous propose un tableau inspiré par une de ses oeuvres.

Voici l'original:

Le mien est plus beau, non ? - LOL
Blague à part, il est difficile de travailler la texture de manière aussi éclatante que lui sur un petit programme comme Peint, mais je suis content du résultat.

mercredi 17 août 2011

lundi 15 août 2011

Ciels de mer


Ciel de mer 1

( Dans la série: à ma retraite, je vais peindre )


Ciels de mer

Ciel de mer 3


Peintures virtuelles - Ciels de mer

C'est décidé, à ma retraite, je me lance dans la peinture. Un vieux rêve d'adolescence. - mais la retraite, elle est juste dans 12 ans ...
Voici une série de tableaux virtuels (un à la fois).


Ciel de mer 5



vendredi 12 août 2011

À Paul-Marie Lapointe


Ses cheveux brûlent comme des lianes
Lames d’âme
Elle se fait une patience dans tes yeux
Lac lime à ongles
Fume donc toutes les étoiles
Et ferme le coffre

Les mots sont des mains qui pensent à des fleurs
Paroles de pétales de pétrole de Christ
Interconscience
Belle rive
Mordorée

Soleil/poème


mercredi 3 août 2011

Un roman inachevable

Plongé dans un monde sublunaire depuis des années
Avoir une idée de l’idée
Connaître les âmes par le sombre
Aimer loin
Observer par amour/cratère/rues disparues
1930 fut une époque dans ma mémoire
J’ai aimé le chien d’une putain
Je suis fils d’étoiles mates
Et piano liquide en tes jointures
Roman roman éditer une tour en son honneur
Prendre 5 minutes pour écrire le poème de sa vie
Bataille à poings armés
Architecture souvenirs
Un morceau de charbon comme cadeau de Noël
La réforme orthographique la prohibition
Les époques se mélangent comme des métaphores
Je me suis comparé aux vieux bancs bancals
Je serai mon retour
La mort pisse dans mes narines
C’est en fouillant
En remuant
En prenant la place des voyelles
Au bout des poings il y avait un nuage
La pensée des métaux obstrue ma pensée
Alambic espoir frelaté
L’humain mérite ton amour

vendredi 29 avril 2011

Page en cours

Les départs les détails l’ouverture
le miel de la route en soi-même une montée
dans les profondeurs abyssales sombres
intériorités le dépaysement réconforte
la permutation des couleurs l’élévation

Monde neuf amour paix ne plus grelotter
comme un prisonnier sous une pluie torrentielle
savourer la douce chaleur d’une serviette blanche
apprivoiser la mère et le père de ses
appréhensions/soleil/tourniquets/parc Belmont
remettre la vieille carte dans sa boîte de carton
ne plus penser à Dieu s’obliger à l’oubli
carcasse d’amour/frissons/apaisement/il est revenu
dans mes veines sous prescription onirique Monsieur
Freud est une planche architecture facile
Je vous mange je vous aime vous

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L’abécédaire de mes incendies l’urgence
je sautais d’une fenêtre en feu à une autre planètes
fiévreuses les soins maternels ne m’apaisaient pas
Une brûlante folie avait ravagé le port de New-York
Une nuée de rapaces filiformes s’acharnaient au piano
de mes souffrances vomissement d’identité rejets
c’était suie sous la semelle et gris dans ses yeux
ses lèvres noires tenaient le compte de mon désarroi

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Revenir à de saines habitudes rêver mieux
s’exercer régulièrement à la divination se
promettre des territoires inconnus malgré la peur paralysante
on terminera ce poème un autre jour j’ai
un feu à dicter s’il fallait que je trébuche
j’aime ouvrir les fenêtres quand le vent siffle son humeur

Les rêves voguent en libérant leurs influences
Il ne faut pas douter de l’odeur des fleurs
André Breton discute avec une plante carnivore
mon chat est un menteur morbide les jours
passent comme des adolescentes
J’ai une télévision sur la langue quand je crache mauve



lundi 21 février 2011

Humeur poétique 3

Plongeant mes mains en cette chaleur
déplaçant des masses d’eau salée
sous les tropiques
nageant avec toi
dauphin fusée
l’exécution de l’onde
nous ravissait
nous rêvions l’un de l’autre
ancres nocturnes
pagayant avec
la présence