vendredi 29 avril 2011

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Les départs les détails l’ouverture
le miel de la route en soi-même une montée
dans les profondeurs abyssales sombres
intériorités le dépaysement réconforte
la permutation des couleurs l’élévation

Monde neuf amour paix ne plus grelotter
comme un prisonnier sous une pluie torrentielle
savourer la douce chaleur d’une serviette blanche
apprivoiser la mère et le père de ses
appréhensions/soleil/tourniquets/parc Belmont
remettre la vieille carte dans sa boîte de carton
ne plus penser à Dieu s’obliger à l’oubli
carcasse d’amour/frissons/apaisement/il est revenu
dans mes veines sous prescription onirique Monsieur
Freud est une planche architecture facile
Je vous mange je vous aime vous

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L’abécédaire de mes incendies l’urgence
je sautais d’une fenêtre en feu à une autre planètes
fiévreuses les soins maternels ne m’apaisaient pas
Une brûlante folie avait ravagé le port de New-York
Une nuée de rapaces filiformes s’acharnaient au piano
de mes souffrances vomissement d’identité rejets
c’était suie sous la semelle et gris dans ses yeux
ses lèvres noires tenaient le compte de mon désarroi

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Revenir à de saines habitudes rêver mieux
s’exercer régulièrement à la divination se
promettre des territoires inconnus malgré la peur paralysante
on terminera ce poème un autre jour j’ai
un feu à dicter s’il fallait que je trébuche
j’aime ouvrir les fenêtres quand le vent siffle son humeur

Les rêves voguent en libérant leurs influences
Il ne faut pas douter de l’odeur des fleurs
André Breton discute avec une plante carnivore
mon chat est un menteur morbide les jours
passent comme des adolescentes
J’ai une télévision sur la langue quand je crache mauve



3 commentaires:

Mario Cholette a dit...

Y a un aspect de la mise en page qui n'est pas assumé par blogspot. Ça donne tout de même un bon aperçu du poème malgré tout.

Anonyme a dit...

"S'obliger à l'oubli", c'est ce qu'ils me font, à moi, tes mots.
Chaque image comme une bulle, comme fraîcheur passagère. Ta poésie m'emporte voilier sur vagues, mais c'est très aérien aussi.
J'adore cette sensation.
Ça dégage une essence bien plus légère que ce qu'on retrouvait dans les précédents, c'est certain, et ça fait du bien.
Comme ouvrir une fenêtre sur une plage quand il vente. Le ciel n'est pas nécessairement clair, mais l'air est pur.
Enfin, c'est une impression comme ça que j'ai quand je te lis.

Mario Cholette a dit...

Plus aérien.
J'en ai quelques-uns comme ça, mais je es garde pour moi tant que mon roman n'est pas fini/publié.