mercredi 29 octobre 2008

jeudi 23 octobre 2008

La Nuit des sans-abri 2008

Photos Anne Fortin.

Je ne vous ai pas encore parlé de La Nuit des sans-abri. En un mot, ce fut vraiment cool ! Et très émouvant.
Temps assez beau. Il ne pleuvait pas à seaux comme l’an passé. Il ne faisait tout de même pas très chaud à mesure que la nuit avançait.
Une scène à l’extérieur. À l’automne. En plein quartier Centre-Sud. Le soir. Devant une assistance plutôt nombreuse (je ne sais pas les chiffres, mais il devait y avoir au moins deux cents personnes) en partie constituée de jeunes sans abris qui pouvaient se réchauffer autour d’un feu. Manger. Boire. S’asseoir. Dessiner. Et écouter de la bonne musique. Et, un peu, de bonne poésie !
De la musique et de la poésie parfois présentées par des jeunes qui sont passés par un dur chemin dans leur vie. Et qui avait le bonheur ce soir-là de se retrouver sur une scène. Une belle grande scène. Avec une bonne sono. Cool !
Ça m’a fait apprécier la chance que j’ai de slamer mes poèmes devant public. J’étais ému, par exemple, de voir Jacynthe lire ses poèmes pour la première fois. Pour elle, comme pour les autres, être là, sur scène, vivant la poésie avec émotion, c’était un beau moment, significatif.
Pardon pour les euphémismes, je ressens une certaine pudeur à écrire ce commentaire. Ce malaise est peut-être sournoisement lié au fait que je suis retourné chez moi, bien au chaud, immédiatement après mon spectacle !
Marie-Paule Grimaldi a lu un manifeste composé par des jeunes femmes qui participent à ses ateliers de poésie à la maison d'hébergement Passages.
Jacynthe brisant la glace !
Un bon feu pour se réchauffer !
Belle photo !
Mouvements !
Pauses !

Pause de slam session

Salut à tous. J'ai une mauvaise nouvelle. Pour des raisons personnelles, j'ai décidé d'arrêter d'animer les slams sessions du Quai des brumes. Je sais que c'était la seule scène ouverte régulière de slam à Montréal. L'équipe de slamontréal (Ivy et cie.) devrait prendre la relève incessamment.
J'ai eu beaucoup de plaisir à animer ce slam session. Certains dimanches, le Quai des brumes était rempli à pleine capacité. Je vais m'ennuyer de cette scène, c'est clair.

vendredi 17 octobre 2008

Une question d'alliance entre nations

Alors que le Président français nous rend visite, il me vient la réflexion suivante. Si les liens entre francophones étaient à l'instar de l'accueil chaleureux D'Alain Vals, le directeur de l'Alliance française d'Ottawa (et aussi Délégué de l'Alliance Française au Canada), la francophonie s'en porterait nettement mieux.
Bel accueil, belle présentation, charisme et intelligence.
De plus, il est devenu un fan de Marjolaine Beauchamp ! C'est bon signe !
Merci à vous, et à votre équipe !

jeudi 16 octobre 2008

Par un soir d'élections

Ambiance chaleureuse et intime à Ottawa pour le slam mensuel de l’Alliance française. En cette soirée d’élections fédérales !
J’y ai fait de belles découvertes, comme cette sympathique professeure de français de l’Alliance visiblement heureuse d’entendre de la poésie montréalaise. Elle avait des flammes dans les yeux. Touchant.
Il y avait aussi des personnes de l’entourage de Grand corps malade, dont sa webmestre, Nicole. Et Alain Poole, poète de Gatineau très actif sur le forum de Grand corps malade.
Et que dire de ce conteur amérindien, Jo L’érable, âgé de 227 ans, qui était visiblement heureux de découvrir ma façon de slamer.
Et oui, les façons de slamer sont très nombreuses, et les raisons de le faire aussi. (J’y reviendrai !)
Voici deux liens :

Fabrice Koffy ranime les esprits

Comme je ne n'étais pas présent lors du slam de dimanche, je n'ai pas pu écrire un compte-rendu. Heureusement pour vous, Ivy en a écrit un, et il se débrouille plutôt bien dans le genre ! Le voici donc (Remarquez que plusieurs slameurs de cette soirée sont des habitués des slams session du Quai des brumes):

Le premier slam de poésie de slamontréal de la 3e saison a eu lieu lundi le 13 octobre dernier. Malgré une foule clairsemée, l'enthousiasme et le bonheur étaient au rendez-vous. Certains déploraient toutefois l'absence des slameurs réguliers, car le slam de poésie est le lieu de ralliement des slameurs de la métropole. Peut-être le long congé, le hockey ou le Grand Slam récent a-t-il miné un peu leur solidarité ? Toujours est-il que Paolo Tofu, Marie-Paule Grimaldi et moi avons chauffé la place comme si de rien était et la soirée a été aussi énergique que les autres.
Faut dire que la soirée était particulière : pour ce premier slam de poésie de la 3e saison,nous donnions la parole aux nouveaux, ou à ceux qui n'étaient pas venus souvent. On a aussi inauguré un micro libre de 10 minutes avant le début du slam qui a été très bien reçu : signalons la présence de Romain et de Junior à ce dit micro, qui reviendront, on l'espère, dans le cadre du slam de poésie de novembre ou décembre.
Côté contenu, on aurait dit que les slameurs s'étaient donné le mot pour aborder des thèmes plutôt sombres, voire tragiques : Cédric Bergeron a même été emporté par l'émotion en récitant un texte témoignage bouleversant. Francis Lujan a aussi donné des frissons avec une construction syllabico-sonores qui traitait d'un fait divers dont la teneur faisait dressé les cheveux sur la tête. Mais c'est le vent de fraîcheur soufflé par la bouche de Fabrice Koffy qui, tel un gardien des âmes, a su toucher les juges et le public - fait inusité : ceux-là étaient solidaires de ces derniers. Fabrice donc a ravi la première place à l'unanimité - mais me confiait du coup sa déception, car il ne pourrait plus participer cette année... (cher Fabrice). En troisième place,Francis Lujan s'est imposé et la deuxième est revenue à Julie Dirwimmer qui donnait dans la mathématique érotique des courbes et des angles amoureux (texte qu'on avait une première fois entendu à La Chasse-Galerie à Lanaudière).
Une fois le spectacle terminé, un autre commençait, celui des discussions animées, de ce que les gens pensent, de nos attentes, de ce qu'on remarque du slam. Pour ma part, je dirais qu'à chaque slam de poésie, je redécouvre le pouvoir percutant de cette formule. On aura beau multiplié les slams à la française, rien n'arrive autant à bouleverser les normes du spectacle poétique qu'un slam de la sorte... À condition qu'on n'oublie jamais que le slameur est avant tout un poète qui fait claquer la langue.
IVY

Fabrice lors de sa présence à la Nuit blanche des musées.

mercredi 15 octobre 2008

Joignez-vous à nous pour la Nuit des sans-abri

Joignez-vous à nous pour la Nuit des sans-abri !
L’événement qui vous accueillera le 17 octobre prochain quand vous le voudrez bien (entre 17h et 6ham) a le don de se retrouver en pleine actualité. Cette année, c’est dans le cadre d’une unique commission parlementaire itinérante sur l’itinérance et dans un contexte électoral que se déroule dans plus de 20 villes à travers la province la 19e édition de la Nuit des sans-abri (NSA) à laquelle s’associe le RAPSIM.
L’édition montréalaise qui déménage au centre-ville pourra vous accueillir à n’importe quelle heure, que ce soit au sortir du boulot à 17h ou encore aux aurores le lendemain. De la bouffe, de l’animation pour les enfants, du cirque, de l’art exposé et en direct ainsi que des kiosques s’ajouteront au traditionnel spectacle, de 17h00 à minuit. Suivra une vigile de solidarité jusqu’au déjeuner des braves à 6ham.
À souligner au programme de la partie spectacle
• Le lancement de la nuit (19h00) avec discours et témoignages sur les populations touchées et réalités vécues : hommes, femmes, jeunes, autochtones, toxicomanie, santé mentale, judiciarisation, etc.
• Prestations de personnes fréquentant les ressources communautaires.
• Autres prestations musicales variées de rock, folklore, soul, musique du monde et chanson.
Au-delà du programme, il y a la solidarité nécessaire face à l’exclusion sociale et aux préjugés et l’événement, médiatisé et revendicatif :
1. Pour une Politique globale en itinérance
2. Pour la mise en place de services d’injection supervisée
3. Pour une bonification du financement fédéral en logement et en itinérance
C’est donc un rendez-vous, autant pour vous-mêmes que pour vos collègues, usagers et usagères, bénévoles, locataires, membres de votre CA de même que vos familles et amiEs :
La 19e Nuit des sans-abri de Montréal 2008
17 octobre, de 17h00 à 6h00am (lancement de l’événement à 19h)
Stationnement du Comité social Centre-Sud (1710 Beaudry; métro Beaudry)

On se voit le 17 octobre
L’équipe du RAPSIM
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PROGRAMME DE LA SOIRÉE
17:30 Mot de bienvenue et chanson thème de la Nuit
17:45 Club du Rire de Montréal
17:55 Prestation de Gumboots (danse)
18:05 BLOC pot-pourri des ressources (par des personnes fréquentant des ressources)
18:30 Gardy Fury (soul-reggae)
18:50 Club du rire de Montréal
19:00 Lancement de la Nuit : discours, témoignages et allumage du brasero
19:50 Jean-François Lessard (chanson)
20:00 Aukan (musique des Andes)
20:30 BLOC Hip Hop et + (par des personnes fréquentant des ressources)
20:50 Kra-Z-Noize (beat box et musique folklorique)
21:10 BLOC Poésie et écriture (par des personnes fréquentant des ressources, dont Mario Cholette)
21:30 Lézardom (cirque)
21:40 Match amical avec la LNI (Ligue nationale d’improvisation)
22:30 ACME (pop-rock)
22:50 BLOC pot-pourri des ressources (par des personnes fréquentant des ressources)
23:15 Troupe de salsa-École San-Tropez (danse)
23:30 Cirque Zerna de la Caserne 18-30 (spectacle de feu)

Bouffe, Animation pour enfants, Cirque, Art exposé et en direct, Kiosques, etc.

- 30 -

mardi 14 octobre 2008

Slam et élections

Ce soir, à 18h00, je vais slamer à Ottawa. Spécial, non ? Voici, le communiqué de l'Alliance française qui m'accueille.
Voici un extrait du communiqué:
Soirée SLAM d'Octobre à l'Alliance Française d'Ottawa avec le montréalais Mario Cholette [...] en performance et animation de la scène ouverte.
Ce rendez-vous slam aura lieu Mardi 14 octobre à 18h, dans la Galerie de l'Alliance Française, 352 rue MacLaren, Ottawa.
Il y a un autre micro ouvert ce soir, plus près de Montréal, à ville de Lachine. Aux 3 Cochons, 20h.30; 2490 boulevard St-Joseph à Lachine, textes engagés, élection oblige; 7 slameurs, slam du mois et micro ouvert.

samedi 11 octobre 2008

Pour une troisième année

13 octobre 2008
Ouverture des portes : 19h30
à l'O Patro Vys
(356 ave. Mont-Royal E. )
Déjà le premier slam de poésie de la 3e saison ! Encore une fois cette année, un appel est lancé aux nouvelles têtes, aux nouvelles voix - ou à ceux et celles qui ne sont pas venu(e)s souvent. Une invitation particulière aux poètes à venir relever le défi slam, car le slam c'est aussi et avant tout, une affaire de poésie.
Ajout à la soirée : 10 minutes de micro libre, de 20h30 à 20h40.
Animation : Ivy
DJ : Paolo Tofu

mardi 7 octobre 2008

Roses et ronces

Je vous présente aujourd'hui le célèbre poème Roses et ronces de Roland Giguère écrit lors de la Grande noirceur.

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Roses et ronces

Rosace rosace les roses
roule mon cœur au flanc de la falaise
la plus dure paroi de la vie s’écroule
et du haut des minarets jaillissent
les cris blancs et aigus des sinistrés

du plus rouge au plus noir feu d’artifice
se ferment les plus beaux yeux du monde

rosace les roses les roses et les ronces
et mille et mille épines
dans la main où la perle se pose

une couronne d’épines où l’oiseau se repose
les ailes repliées sur le souvenir d’un nid bien fait

la douceur envolée n’a laissé derrière elle
qu’un long ruban de velours déchiré

rosace rosace les roses
les jours où le feu rampait sous la cendre
pour venir s’éteindre au pied du lit
offrant sa dernière étoile pour une lueur d’amour
le temps de s’étreindre
et la dernière chaleur déjà s’évanouissait
sous nos yeux inutiles

la nuit se raidissait dure jusqu’à l’aube

rosace les roses les roses et les ronces
le cœur bat comme une porte
que plus rien ne retient dans ses gonds
et passent librement tous les malheurs
connus et inconnus
ceux que l’on attendait plus
ceux que l’on avait oubliés reviennent
en paquets de petites aiguilles volantes
un court instant de bonheur égaré
des miettes de pain des oiseaux morts de faim
une fine neige comme un gant pour voiler la main
et le vent le vent fou le vent sans fin balaie
balaie tout sauf une mare de boue
qui toujours est là et nous dévisage

c’est la ruine la ruine à notre image

nous n’avons plus de ressemblance
qu’avec ces galets battus ces racines tordues
fracassées par une armée de vagues qui se ruent
la crête blanche et l’écume aux lèvres

rosace les ronces !

rosace les roses les roses et les ronces
les rouges et les noires les roses les roses
les roseaux les rameaux les ronces
les rameaux les roseaux les roses
sous les manteaux sous les marteaux sous les barreaux
l’eau bleue l’eau morte l’aurore et le sang des garrots

rosace les roses les roses et les ronces
et cent mille épines !

roule mon cœur dans la poussière de minerai
l’étain le cuivre l’acier l’amiante le mica
petits yeux de mica de l’amante d’acier trempé
jusqu’à l’os
petits yeux de mica cristallisés dans une eau salée

de lame de fond et de larmes de feu
pour un simple regard humain trop humain

rosace les roses les roses et les ronces
il y avait sur cette terre tant de choses fragiles
tant de choses qu’il ne faillait pas briser
pour y croire et pour y boire
fontaine aussi pure aussi claire que l’eau
fontaine maintenant si noire que l’eau est absente

rosace les ronces
ce printemps de glace dans les artères
ce printemps n’en est pas un
et quelle couleur aura donc le court visage de l’été ?

Roland Giguère (1954)
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vendredi 3 octobre 2008

Chaud, percutant et dangereux !

Carl Bessette, Francis Lujan et moi sommes allés slamer à Sherbrooke, hier soir. Je prends le temps de vous raconter, ça en vaut la peine.
C’est Frank Poule qui nous a invité Carl et moi à venir slamer dans le cadre du lancement de la deuxième saison du Slam du Tremplin à Sherbrooke.
Francis s’est joint à nous dans le but de participer au micro ouvert qui suivait la session de slam.
Nous avons pris la route vers 16h00 par un temps clair, mais frais. L’heure de pointe montréalais s’amorçait. Nous avons emprunté le Pont Champlain en direction de Sherbrooke.
- On va passer au-dessus de ma rivière, m’a lancé Carl lorsque nous avons emprunté l’autoroute 10.
- Comment ça ?
- On va traverser la région de mon enfance. La ville de Richelieu.
- Comme c’est hot ! Je suis né à Verdun (que nous venions pratiquement de croiser), et j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence à Chambly, juste en face de Richelieu !
Nous avions un sujet de conversation assuré pour la durée du voyage !
On a traversé la Montérégie en évoquant des souvenirs émouvants, puis nous avons vu le soleil se coucher sur les vallons des Cantons de l’est colorés par l’automne. Splendide !
Frank Poule, Sophie Jeukens et David Goudreault nous ont accueilli avec chaleur au Tremplin, un centre culturel pour jeunes. La salle s’est remplie lentement jusqu’à sa pleine capacité.
Nous avons fait deux slams chacun – on a tous cartonné comme dirait Carl ! Comme il y avait plusieurs adolescents dans la salle, j’en ai profité pour faire Ciel étrange, un slam qui évoque le destin tragique de jeunes personnes.
Le micro ouvert a été fort intéressant, avec de belles surprises, dont deux dames de Granby et un jeune garçon qui slamait à la manière rap. Francis Lujan a performé à deux occasions, chaque fois il a été fort applaudi.
Nous sommes retournés le cœur gai vers Montréal en empruntant l’autoroute par une nuit fraîche et pleine de surprises.
La pluie et la brume se sont successivement jetées à travers notre route. Le vent secouait par moment ma petite écho qui filait fièrement vers le bercail sans trop se soucier des nombreuses zones de travaux qui s’ajoutaient aux caprices de la météo. De massifs cônes en plastique orange et blanc, ceinturés à la base d’un demi pneu recyclé, jalonnaient notre chemin et me rappelaient bizarrement les pistes Hot Wheels de mon enfance.
Par moment, le trafic vers Montréal et celui vers Sherbrooke se croisaient sur le même côté d’autoroute. Entre les deux courants se dressaient une rangée de cônes orange…
À l’allée, je m’étais demandé ce qui arriverait si on accrochait un de ses cônes. Sur le retour, j’ai dit à Carl : « On dirait que j’ai peur des cônes, je roule en me tassant pratiquement jusque dans la voie d’accotement. »
Prémonition ?
Le temps se calme. Dans une zone de travaux, à notre gauche, de l’autre côté des nombreux cônes, passent les voitures. Deux 18 roues se pointent dans mon champ de vision. Soudainement, j’aperçois le premier des deux camions qui commence à déraper, à trois cents mètres devant moi. Le conducteur réussit à reprendre le contrôle de son camion, mais ses roues percutent les cônes orange. Un cône, deux cônes, trois, quatre, cinq cônes. Ils sont projetés dans les airs les uns après les autres comme s’il étaient des ballons de football bottés par un professionnel bien en forme. Une pluie de cônes de quatre pieds de haut s’abat sur la voie devant nous. L’un deux se dirige droit sur nous. Je crie pour avertir les autres… je me dis bon ça y est…
Je vois, par anticipation, la vitre de mon pare-brise éclater en morceaux.
Je me dis que je ne réussirai pas à passer à travers les cônes qui tombent devant nous. Je freine de toutes mes forces.
Le cône qui se dirigeait vers nous frappe le devant gauche de ma voiture, bang !, puis rebondit sur le toit, juste au-dessus de ma tête, bang !
Stupéfaction.


Les deux camions qui se suivaient sont déjà loin derrière nous. Je regarde Carl et Francis, nous sommes éberlués, sonnés, étrangement calmes, souriants, contents.
- On a une bonne étoile ! s’exclame Carl.
- Mets-en ! Hé ! On est en vie, on a rien ! Mon Dieu que la vie est belle !


Dangereux, je vous disais.


Je peux vous assurer que je suis excessivement heureux aujourd’hui de composer ce message avec mon cœur, ma tête, mes bras, mes doigts, et tout ce qui bat en moi.

Le simple fait de respirer est le plus beau des slams !

F... Off !


Je vous parle du slam session de Sherbrooke d'hier soir très bientôt. En bref, ce fut chaud, percutant et même très dangereux !
À suivre...