lundi 30 avril 2012

Wodaabe

C'est drôle à dire, mais dessiner des femmes et des enfants de pays lointains est en train de m'humaniser. J'ai commencé par le portrait de jeunes Afghanes. J'ai rapidement pris goût au teint de leur peau, à la couleur de leurs vêtements, à leur maquillage, à leurs sourires, à leurs rêves, leurs peurs et leurs joies. Puis, j'ai découvert les Touaregs - peuple d'une extrême beauté - et maintenant les Wodaabe, autre peuple nomade du Niger. Dessiner des portraits m’apparaît maintenant comme un geste d'une profonde humanité, qui transforme le regard que je pose sur les gens. (Je conseillerais une petite séance quotidienne de dessin à nos chers politiciens qui savent tout, tout le temps.
)

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