Hier soir, tard dans la nuit, sur la 417, Ivy, Anne et moi bavardions de slam alors que la voiture fonçait sous une belle chute de neige. Les flocons brillaient dans la lumière des phares avant de mourir sur la glace, rejetés par des essuie-glace bien nerveux. Nous étions de retour de Gatineau où nous avons slamé, Ivy et moi devant les habitués des Lundis de la poésie, organisés par Lise Careau, une organisatrice fort dévouée à la poésie depuis des années dans cette ville qui portait le nom de Hull.
Les gens ont fort apprécié ce que nous leur avons présenté. Les applaudissements ont été fort chaleureux, et les compliments nombreux. Radio-Canada était sur les lieux, l’émission C’est ça la vie a capté des images de la soirée et nous a passés en entrevue.
Le micro ouvert qui a suivi a été fort agréable. Il a été ouvert par la poète Lise God, bien connue dans la région de Gatineau. Elle a fait son texte d’une manière nettement slam et ce, par cœur, comme on le voit souvent à Montréal. Il y a eu d’excellents moments, dont un poème d’un poète dont je n’ai pas retenu le nom, qui m’a ému aux larmes! C’était un mélange fort romantique et moderne d’un prise de conscience triste sur l’impuissance du poète qui, de toute évidence, chante la mort qui souffle dans ses images, ou en lui, ou dans la poésie en lui.
On a eu la chance d’entendre Mehdi un slameur de la ville d’Ottawa, dont le nom de scène est "1". Il parvient de la scène slam anglophone se développe depuis plusieurs années à Ottawa(bien avant nous) – faut dire qu’il y a une tradition de spoken-word dans le monde anglophone qui a bien servi la dispersion du slam. "1" rayonnait sur la scène, avec un sourire éclatant au visage. Il a improvisé son slam en français. C'était rempli d'un esprit poétique irradiant et merveilleux.
Les gens ont fort apprécié ce que nous leur avons présenté. Les applaudissements ont été fort chaleureux, et les compliments nombreux. Radio-Canada était sur les lieux, l’émission C’est ça la vie a capté des images de la soirée et nous a passés en entrevue.
Le micro ouvert qui a suivi a été fort agréable. Il a été ouvert par la poète Lise God, bien connue dans la région de Gatineau. Elle a fait son texte d’une manière nettement slam et ce, par cœur, comme on le voit souvent à Montréal. Il y a eu d’excellents moments, dont un poème d’un poète dont je n’ai pas retenu le nom, qui m’a ému aux larmes! C’était un mélange fort romantique et moderne d’un prise de conscience triste sur l’impuissance du poète qui, de toute évidence, chante la mort qui souffle dans ses images, ou en lui, ou dans la poésie en lui.
On a eu la chance d’entendre Mehdi un slameur de la ville d’Ottawa, dont le nom de scène est "1". Il parvient de la scène slam anglophone se développe depuis plusieurs années à Ottawa(bien avant nous) – faut dire qu’il y a une tradition de spoken-word dans le monde anglophone qui a bien servi la dispersion du slam. "1" rayonnait sur la scène, avec un sourire éclatant au visage. Il a improvisé son slam en français. C'était rempli d'un esprit poétique irradiant et merveilleux.
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