Lundi on a eu droit, selon l'expression anglaise, à un slam session. Cela faisait longtemps qu'on en avait pas eu. Si les soirées régulières de slam, avec leurs compétitions et leurs tireurs d'élite, sont mensuelles, les sessions de slam avec micro ouvert sont ponctuelles. Devrait-il y en avoir plus ? À vous de me le dire.
La soirée a été animée par Marie-Paule Grimaldi. C'était sa première animation d'un slam session, mais c'était loin d'être sa première animation d'une soirée de poésie.
Son intro, tout en poésie, construit d'allusions aux slams québécois les plus connus, a été percutante. C'était bon de voir une autre personne que Ivy animer une soirée. Ivy est excellent, pas de doute, mais il était tout de même agréable de voir du sang neuf à la barre d'une soirée (pardon pour les horribles clichés, il est deux heures du matin, je tourne en rond dans le lit de mon esprit). Cela est un signe de la vitalité du slam montréalais.
La soirée a commencé par la performance de quatre invités (qui ont dit chacun deux slams): Isabelle Saint-Pierre, Jocelyn Thouin, Monk.e et Mykalle. Ils ont tous été excellents.
Il y a eu plusieurs bons moments lors du micro ouvert qui a suivi, comme la première présence du poète Strofka, qui nous a ébloui avec sa poésie dense, et Jacques Desmarais qui, cette fois-ci, n'a pas eu de problème de micro. Il a été excellent, il m'a fait agréablement voyager dans les bayous.
En gros c'était une soirée représentative de toutes les tendances qui cohabitent dans le slam québécois.
Marie-Paule Grimaldi en bonne compagnie !
(La photo est de Jacques Desmarais. Merci !)
1 commentaire:
Avec décalage horaire, c'est moi qui te dit merci!
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