jeudi 6 septembre 2007

Chaude deuxième demi-finale

Mardi soir a eu lieu la deuxìème demi-finale du Grand slam 2007. C'est Queen-Ka qui l'a emportée avec deux nouveaux textes. Elle était bien préparée et elle a offert une performance impeccable. La deuxième position a été pour moi une surprise ; en effet, Rose Éliceiry s'est mérité la deuxième place avec les textes les plus poétiques de la soirée. C'était la première fois que je la voyais performer Elle m'a semblé très bonne. La troisième place est revenue à Séba, le rappeur, qui avait bien commencé, mais qui n'a pas offert un texte tès poétique en deuxième ronde. C'est Monk.e qui s'est mérité la quatrième place, malgré un texte très peu français en deuxième ronde.

Ça promet pour la finale !

(Des photos suivront... le blogueur est très occupé...)

7 commentaires:

Anonyme a dit...

Ça promet en effet. Prévoyz-vous de la bataille ? Y aura-t-il des agents de sécurité ?
LOL

LL

Anonyme a dit...

Je suis allé aux demi-finales de la LIQS mardi dernier au Lion d’Or. C’était la première fois que j’assistais à du slam live et, tout un baptême, j’ai été choisi juge. J’ai beaucoup aimé ça, je serai présent le 16 septembre prochain.

Depuis, je m’interroge sur quel genre de critères on peut, on pourrait adopter pour juger un bon slam. Évidemment, il y a toujours une part de subjectivité, mais il y a aussi une certaine objectivité dans l’art, certains artistes font davantage consensus que d’autres. À mon avis, ce qui distingue le slam de la poésie lue en public est la musicalité du texte, le beat, l’originalité de l’élocution. Il y aussi la présence sur scène, la force de l’interprétation. En ce sens, je n’aurais peut-être pas donné les mêmes notes si j’avais jugé les textes entendus sur papier. En ce sens aussi, même si j’ai bien aimé la plupart des slams, le premier de SÉBA est celui qui m’a vraiment renversé.

Tormouth

Anonyme a dit...

Intéressant, tes critères. Dommage que tu n'as pas assisté à la première demi-finale, tu aurais été bien servi avec ces critères. Par exemple, celui qui a gagné, Cholette, est très rythmé. Il y en a d'autres aussi, c'est une tendance.
N'est-ce pas Cholette ?
LL

Mario Cholette a dit...

C'est effectivement vrai. Pour moi, le slam est de la poésie rythmée dite dans des circonstances bien précises. Je travaille mes poèmes comme avant, mais en faisant ressortir un peu plus le rythme, néanmoins j'essaie d'avoir autant d'images et autant de sens qu'avant. C'est un défi intéressant.

Jack a dit...

Je fus juge une fois également. De plus j'ai slamé un soir dans des conditions difficiles et me suis mérité le pire score de la saison! Or, j'entends bien le commentaire de Tormouth et partage son sentiment au sujet de Séba. À lire le c.-r. de Mario, il se peut qu'il ait été inégal lors de la dernière rencontre. Je ne peux en juger car j'étais en dehors de la ville et je me donne des coups! Néanmoins, en saison régulière, moi aussi j'ai été rejoint, cloué sur place par l'écriture raide à la fois naïve et hallucinée, drôle, dérangeante, par la présence en scène si forte, pesante, indiscutable d'Éric alias McBrutalllllll... Ce n'est pas le slam parmi les mieux ficelés entendus cette saison, mais c'est sans aucun doute, à mes oreilles, l'un des plus slamantant. Et pourtant, je connais peu l'univers rap et hip hop auquel s'identifie le chanteur Séba qui a aussi une formation en cinéma. Je pressens donc dans l'aventure du slam un potentiel de rencontres et de construction de sens qui débarbouille pas juste la poésie dite conventionnelle, mais la prise de parole aussi bien que l'écoute au sens large. Un slameur de France m'a écrit déjà pour dire que cela peut se figer. D'accord. En attendant, ici, c'est joyeux et riche, aucune des rencontres slam ne m'a déçu, aucune ne fut
semblable à la précédente. Au-delà des formules «pédagogiques», le slam relève peut-être de l'avionnerie orale, quelque chose comme une invitation à la surprenance de part en part...

Anonyme a dit...

Certains jouent le rythme, d'autres jouent avec le rythme. Tout est possible...Tout est plaisant.

Anonyme a dit...

Quelle belle conversation, c'est beau de vous entendre, un peu tendresse pour un exercice si souvent critiqué...
Mp